Les réflexes à mise au point manuelle: 1958-1999

Avertissement: Le nombre de version est très élevée pour chaque appareil et le plus souvent elles ne sont repérables qu'à des détails. Je vais utiliser la classification du défunt site Minman pour cela. Les variantes seront repérées par le mot modèle et par une lettre en minuscule. 


Vers le milieu des années 50, on assiste à l'émergence du reflex 35mm, qui gagne des part de marché sur le haut de gamme des télémétriques 35mm. Il existe deux sortes de réflexes, ceux à obturateurs centraux comme le Contaflex de Zeiss, ou les modèles Français de Royer et les réflexes à rideaux plus souples d'utilisation dont l'archétype est le Kine Exacta I de 1936. Seuls les réflexes à obturateurs à rideaux peuvent accepter des optiques lumineuses et par là même sont prisés des professionnels.  Pour pouvoir continuer à se développer, les firmes japonaises se doivent d'investir ce marché dominé par Ihagee (RDA) avec son Exacta et sa déclinaison bas de gamme l'Exa, par le très désirable Rectaflex Italien et par le couteux Alpa Suisse. Au Japon Miranda fabrique L'Orion à prisme depuis 1956, Asahi le Pentax depuis 1957, alors Chiyoda Kogaku ne pouvait que réagir. Ce sera le Minolta SR-2 en 1958. Les grand concurrents que seront Canon et Nikon ne sortiront leurs réflexes que l'année suivante.

1958


Minolta SR-2 avec son Auto Rokkor 55mm 1.8. Ensuite dans le sens des aiguilles d'une montre et en partant du haut, Tele Rokkor TC 135mm f=4, Auto Rokkor HG 35mm f=2.8, W Rokkor QE 35mm f=4, Auto Tele Rokkor 100mm f=3.5 et Auto Tele Rokkor 200mm f=3.5.


Le Minolta SR-2   
L'histoire débute en 1958 par le
SR2, appareil avec une monture à baïonnette, miroir à retour instantané, compteur de vue à remise à zéro automatique, levier d'armement à une seule opération, sélecteur de vitesse unique et diaphragme automatique (semi-auto dirions nous de nos jours). Ces caractéristiques étaient révolutionnaires pour l'époque, surtout sur le même appareil. Les autres caractéristiques étaient un prisme avec un viseur particulièrement lumineux pour l'époque et un obturateur montant au 1/1000eme de seconde. C'était un appareil cher pour cette période, bien plus qu'un Pentax S ou qu'un Contaflex (mais moins que le Nikon F sortit juste après lui, et moins aussi que le Canonflex), donc peu vendu et rare en occasion. Quelques exemplaires (rarissimes) ont été réalisé en noir laqué.
    Minolta développe alors une nouvelle gamme d'optique appelées Auto-Rokkor dont les objectifs peuvent aussi se monter sur les derniers réflexes manuels. Ces optiques ferons le succès de la gamme grâce à la qualité des ingénieurs et des techniciens de l'usine de Sakai qui produiront de remarquables optiques  (le 100mm f=2 par exemple) bien secondé par un traitement anti-reflet en avance sur son époque car déjà à double couche (puis triple) et aussi par le fait que l'usine produisait elle même ses verres grâce à sa fonderie d'Itami.

    Le SR-2 sera produit de 1958 à 1960 à a peu prés 20 000 exemplaires, cela parait peu, mais comparé à la production des Minolta 35 télémétriques, cela représente plus du double de la production annuelle de cet appareil (en moyenne).
De plus un système réflexe est un excellent moyen de gagner de l'argent, surtout grâce aux optiques et aux accessoires. Mais cela n'était qu'un début. 
    Le SR-2 ne connaitra qu'une seule version durant les deux années de sa production.

    A sa sortie en 1958 le SR-2 était accompagné d'un faible nombre d'optiques et d'accessoires.
Dans la gamme Auto Rokkor, le 35mm 2.8, le 55mm 1.8, le 100mm 3.5 et le 135mm 2.8 (non auto). Deux téléobjectif était annoncés, le 250mm 4 et le 600mm 5.6. Le 250 est probablement resté un prototype car aucun collectionneur n'en n'a jamais vu, mais, là je peux me tromper. Un soufflet (Bellows 1) un jeux de tube allonge (extension tube I), un viseur d'angle, un viseur grossissant, un adaptateur pour microscope, un étui en cuir, une lanière, des pare-soleils, un adaptateur pour la monture Exacta, un filtre polarisant et voila, c'est a peu près tout.

Le reste de la gamme n'allait pas tarder à commencer à sortir dès l'année suivante avec le SR-1 puis le SR-3 en 1960.


























1959

    Le SR-2 ne se vendait pas énormément, à cause de son coût, alors Chiyoda Kogaku à crée une version plus économique, le Minolta SR-1. Cela va être un énorme succès. Cet appareil fait l'impasse sur la vitesse de 1/1000eme et n'atteint plus que 1/500eme au maximum, pour alléger encore les cout, le 55mm 1.8 est remplacé par un 55mm f=2, mais qui garde le diaphragme automatique de son grand frère. Grâce à ces économie, le SR-1 coute 30% de moins que le SR-2. Il existe de nombreuses versions du SR-1 et nous allons utiliser la classification du défunt site Minman (dont la renaissance est régulièrement annoncée mais jamais effective).

    Minolta SR-1a: C'est un SR-2 avec une vitesse maximale de 1/500eme. Pour le reste il est strictement identique. Il ne sera produit que durant un ans avant de laisser la place au SR-1b. La production de cette version tourne au alentour de 10 000 exemplaires.

C'est cette année là que sortent les 180/2.5, 200/3.5, 250/4 et 600/5.6 annoncés l'année précédente, même si les 180 et 250 resterons de probables prototypes que personnes n'a vu autrement que sur papier.

1960

     Minolta SR-3a: C'est le successeur du SR-2. 10 000 exemplaires. C'est la réponse de Minolta au Canonflex qui dès 1959 permet le montage d'un posemètre au sélénium couplé au levier de vitesse. Ce type de montage est un pis allé face au Contaflex Super et au Voigtlander Bessamatic qui eux, ont des posemètres intégrés au boitier, mais ces deux boitiers sont beaucoup plus chers. C'est donc un SR-2 avec la possibilité de monter un posemètre couplé au levier de vitesse, ce qui implique la mise en place d'un détrompeur sur celui-ci.
L'obturateur est aussi modifié pour être plus silencieux, ce qui n'est pas très audibles, au regard de nos critères modernes plus difficiles sur ce plan.
La photo ci contre, montre le SR-3 avec le SR-Meter-1 au sélénium
Le SR-3 est équipé de la baïonnette d'oculaire (voir plus bas).




  









    Minolta SR-1b: C'est une évolution mineure du a qui sort en 1960, la seule modification est le système d'attache des accessoires sur le viseurs, au lieu d'un pas de vis, comme sur le SR-2, cela devient une baïonnette. Évidement le viseur d'angle et celui de grossissement doivent être modifiés en conséquence, alors les commerciaux nomme cette nouvelle série de viseur SR-2, alors qu'ils ne sont pas compatible avec l'appareil SR-2. Les anciens viseurs restent compatibles car un pas de vis est intégré à la baïonnette.
La production augmente, près de 30 000 exemplaires seront vendus.



A gauche le viseur du SR-2 avec son pas de vis pour les accessoires et à droite celui du SR-1b avec sa baïonnette.

   
1960 est aussi la sortie de deux optiques économiques destinée au SR-1, le 35mm f=4 et le 135mm f=4 dépourvus de diaphragme automatique. Le 300mm f=5.6 en auto Rokkor fait aussi son apparition.


1961

    Minolta SR-3b: Cette nouvelle version du SR-3 est enfin équipé du diaphragme entièrement automatique, c'est à dire qui revient à la pleine ouverture, même après le déclenchement.  Cet appareil sera un énorme succès, plus de 250 000 exemplaires, ce qui oblige le fabriquant a augmenter fortement sa capacité de production.
Avec le SR-3 sort le Auto Rokkor PF 58mm f=1.4 aux lentilles au Lanthane radioactif. Sortent également le Macro Rokkor-QF 50mm 3.5 en monture M39 destiné au Bellows 1, le 
Auto Tele Rokkor-PF 100mm f=2, le 135mm Rokkor TC f=4 en monture M39 destiné au soufflet.
Le lancement du diaphragme automatique exige de modifier le levier de fermeture du diaphragme qui devient plus court et dont le mouvement n'est plus rotatif, mais se translate sur une courte distance. Cela oblige Chiyoda Kogaku à modifier toutes se optiques Auto Rokkor au nouveau standard. De plus cela rend impossible l'utilisation des diaphragme supérieur à f=8 des anciennes optiques montées sur les nouveaux boitiers. Cela sera la seule entorse grave du fabricant en ce qui concerne la compatibilité ascendante de sa gamme optique. De plus c'est le genre d'infidélité que les consommateurs détestent.
 

 Minolta ER: C'est un réflexe à objectif fixe Rokkor TD 45mm 2.8 et doté d'un posemètre au sélénium assurant l'automatisme à la priorité vitesse ou un mode manuel. Il est équipé d'un obturateur central. Seulement 10 000 exemplaires seront produit. Ce type d'appareil aura été produit pendant une courte période par tous les fabricants, ce ne sera qu'une mode passagère.  Certains persisterons dans cette voie avec des gammes à objectifs interchangeables, comme Voitglander avec le Bessamatic, Kodak avec son Retina Reflex, Royer en France ou Zeiss avec son Contaflex. 

     Minolta SR-1c: C'est un SR-1 avec tous les nouveaux raffinements du diaphragme automatique, mais sans l'emplacement pour fixer le posemètre, cela sera pour la version suivante. Cela n'empêche pas l'appareil d'être un succès avec près de 120 000 exemplaire vendus.


1962
Cette années là, l'entreprise change de nom et prend celui de Minolta Camera Co. Ldt.

        Minolta SR-7a:

    Cet appareil est la réponse de Minolta au Canonflex RM de l'année précédente qui avait un posemètre interne couplé au sélénium. Comme réponse ce sera le SR-7 avec un posemètre couplé au Cds beaucoup plus sensible en basse lumière. Cette cellule est externe cependant, mais couplée avec le sélecteur de vitesse. Un fenêtre situé à droite de la bobine de rembobinage permet de lire le diaphragme utile. Les autres caractéristiques sont celles du SR-3 avec en plus le relevage du miroir qui est mis en place pour permettre le montage du nouveau 21mm f=4.5 dont le groupe arrière est trop proche du film.
Le succès sera immédiat avec plus de 300 000 exemplaires produit, Minolta devient le plus gros fabriquant de réflexe Japonais.

Avec cet appareil apparaissent plusieurs optiques, le 21mm déjà cité avec son viseur externe, un Auto Rokkor PF 53mm f=2 et le zoom Auto Zoom Rokkor 80-160mm f=3.5.




    Minolta SR1d: 250 000 exemplaires. Voila enfin le SR-1 avec l'emplacement pour mettre le posemètre.

Plaquette avec le Zoom 80-160mm, le 58 1.4, le 35 2.8 et le 100-200mm postérieur




1963

     Minolta SR-1e: 400 000 C'est un SR-1 dont le compteur de vue migre vers la partie droite du capot.

   Minolta SR-7b: 450 000 C'est un SR-7 avec un interupteur BC-OFF-ON sous la semelle, détail indispensable dont le premier modèle était dépourvu. De plus le levier d'armement s'affine.

Cette années là, le 21mm f=4.5 laisse la place à un modèle ouvert à f=4 et apparait l'Auto-W-Rokkor SG 28mm f=3.5. C'est une année faste en grand angle.

1964

    Pas de nouveaux appareils dans la gamme réflexe cette année là, mais des optiques. Le Rokkor TD 45mm f=2.8, le Tele Rokkor 200mm f=5, le Auto Zoom Rokkor 50-100mm f=3.5 et le monstrueux Auto Zoom Rokkor 160-500mm f=8.






























1965

Cette année là, la gamme est refondue, avec essentiellement des modification d'ordre cosmétiques.

    Minolta SR-1v: Voila le nouveau SR-1 avec ses changements cosmétiques. En premier lieu, la forme du boitier change, même si les caractéristiques techniques ne bougent pas. La  baïonnette du posemètre s'affine ce qui oblige à changer la pièce mâle du posemètre externe. Le viseur adopte une forme carré ce qui amène à un changement des viseurs externes qui prennent le nom de finder V.
350 000 exemplaires de ce modèle seront construit, ce qui est une grande quantité, le succès continu.















    Minolta SR-7v: 150 000
Le SR-7 adopte la même esthétique que le SR-1V, avec le même oculaire de visée carré. Le bouton de mesure en basse lumière passe de la face arrière à la face avant. 150 000 exemplaires seront fabriqués.


























    Minolta SR-777: Cet appareil motorisé restera un prototype.

Des optiques nombreuse à commencer par la gamme affinée des grand classiques qui passent d'un diamètre de filtre de 55 à 52mm pour les 35-2.8, 35-4,55-1.8, 55-2, 58-1.4 (filtre toujours en 55) et 100 3.5.

A gauche le Auto Rokkor 35mm f=2.8 et le 58mm f=1.4 nouveau modèle.

Le Tele Rokkor QD 300mm f=5.6 apparait ainsi que le monstrueux RF Rokkor 1000mm f=6.3 à miroir ainsi que le Zoom Rokkor 100-200mm f=5.6 qui lui restera identique à lui même jusque a la fin de la gamme manuelle comme un tele zoom d'entrée de gamme.

1966

Quand le Minolta SRT 101 sort en 1966, c'est un coup de tonnerre. Voila le premier réflexe avec une cellule Cds (2 en fait) couplée regardant à travers l'objectif, donc TTL et effectuant la mesure à pleine ouverture, contrairement à ses concurrents, le Ashahi Pentax Spotmatic sorti en 1964, le Nikon Nikkormat de 1965, le Canon FT de 1966 et le Mamiya 1000TL de 1966 .
Pour dépasser largement la concurrence Minolta a mis au point une mesure TTL à pleine ouverture nécessitant une mise à jour majeure de sa gamme d'optique. Fort heureusement les bagues de diaphragme de ses optiques Auto-Rokkor étaient déjà normalisées, c'est à dire que la course de la bague était toujours la même quelque soit l'objectif, l'ajout d'un simple ergot de couplage a permis le passage vers la gamme MC. Une modification en atelier pouvait même permettre à certaines optiques ancienne d'adopter le couplage MC. Évidement Minolta en a profité pour modifier l'esthétique de ses optiques, même si le nouveautés étaient en faible nombre.
Le Minolta SRT 101

C'est avec cet appareil que Minolta a résolu le problème du couplage de la cellule et de l'optique. L'objectif possède un ergot sur la bague de diaphragme qui vient appuyer sur une bague rotative située autour de la monture de l'appareil. Cette bague renseigne la cellule sur la position que va prendre le diaphragme au moment du déclenchement par l'intermédiaire d'un câble qui coure le long de diverses poulies pour atteindre un témoin mobile dans le viseur. Ce témoin est déplacé aussi par la commande de vitesse par un autre câble. Il suffit d'aligner ce témoin avec l'aiguille du galvanomètre pour que l'exposition soit bonne. C'est extrêmement astucieux, mais un poil complexe.
La lumière est mesurée par
deux cellules Cds qui donnent une valeur moyenne de la scène visée. C'est une sorte de mesure matricielle avant l'heure. C'est le système CLC, soit Contrast Light Compensator. Ce système est très efficace sur les scènes contrastées et évite la sous exposition classique que donne une cellule classique en mesure pondérée centrale.
Le viseur est lumineux (pour l'époque) et renseigne de manière assez complète sans avoir à quitter l'œil du viseur. (photo de droite, avec la vitesse indiquée dans le bas (7), (1) et (5) sont les repères de sur et sous exposition, (4) est le niveau de test de la batterie, (2) est l'aiguille du posemètre et (3) le repère mobile à aligner avec l'aiguille pour réaliser une bonne exposition).
L'obturateur est mécanique à rideaux textiles, il donne la pause B et de la seconde au 1/1000eme de seconde. La synchro flash au 1/60eme de seconde. L'appareil possède le relevage du miroir ainsi qu'un interrupteur situé sous la semelle. Cet appareil sera produit pendant 9 ans, jusque en 1975, soit une durée énorme pour l'époque, et le nombre d'exemplaire dépassera les 2,5 millions.


Cette année 1966 verra la refonte progressive de la gamme optique avec l'apparition des optiques couplées MC. Les nouveautés seront le UW Rokkor QF puis  PG 18mm f=9.5, fish-eyes sans rampe de mise au point et le MC Rokkor PF 55mm f=1.7. Les autres optiques MC sorties cette année là seront juste des remises à jours d'optiques anciennes.






1967

Le Minolta SR-1s
Voila une alternative économique au couteux SRT-101. Le SR-1s est un SR-1v avec un obturateur plus véloce, atteignant le 1/1000eme de seconde. Il s'en vendra au alentour de 130 000 exemplaires. (Merci à Eddy R pour l'illustration)

La seule nouveauté en optique est le remplacement du 200mm f=5 par le MC tele Rokkor PE 200mm f=4.5, léger économique et très piqué.



















1968

C'est une année calme du coté des réflexes, aucun nouveau modèle. Par contre c'est l'année ou apparaissent de nouvelles optiques, le très bon MC W.Rokkor HH 35mm f=1.8 ultra-lumineux,  le MC Rokkor PG 58mm f=1.2 aux verres radioactifs et le MC tele Rokkor PF 100mm f=2.5 qui remplace le très bon MC 100mm f=2.


















1969

Même scénario que l'année 1968, la gamme optique s'étend vers les super grand angles avec le MC Fish-Eye Rokkor-OK 16mm f=2.8, le MC W.Rokkor-SI 28mm f= 2.5, puis deux optiques macro, le MC Macro Rokkor-QF 50mm f=3.5 et l'Auto Bellows Rokkor 100mm f=4.
























1970

Le Minolta SR-M fait son apparition, enfin, avec de nombreuses années de retard sur la concurrence. Le boitier est dérivé de celui du SR777 de 1965 mâtiné des caractéristiques du SRT-101 mais dépourvu de cellule, car le Cds est trop lent pour s'adapter à une cadence élevée de prise de vue. Il sera disponible avec une poignée d'alimentation déportée et un dos 250 vues. Moins de 2000 exemplaires seront fabriqués. (photographie de Gervais Sauviat)
 

Cette année là verra aussi l'apparition de l'excellent MC Rokkor-PF 85mm f=1.7.





















1971


Le Minolta SRT 100
Il aura fallu attendre 4 ans avant que Minolta se décide à remplacer son SR-1s sans posemètre par un appareil plus économique que le très doué SRT-101. Pour réaliser un appareil moins cher l'affichage des vitesses dans le viseur disparait, la vitesse maximale descend à 1/500eme de seconde, le relevage du miroir saute ainsi que le retardateur. Et voila 130 000
exemplaires qui seront réalisés, livrés avec l'économique mais très bon MC Rokkor PF 55mm f=2. Sinon toutes les autres caractéristiques du SRT-101 sont préservées, en particulier son posemètre CLC à deux cellules.

Cette année là sortent aussi l'étonnant MC W.Rokkor-NL 21mm f=2.8 et le MC Macro Rokkor-QE 100mm f=3.5.













1972

Le Minolta XM/XK/X-1 
Minolta s'était un peu endormi sur les lauriers du SRT 101 et entre temps la concurrence avait produit des réflexes capable d'avoir un mode d'exposition automatique, certes à ouverture réelle mais quand même. Alors Minolta va faire fort, voila le premier réflexe TTL avec un mode à la priorité au diaphragme pilotant un obturateur électronique montant au 1/2000eme de seconde et capable de toutes les vitesses et pas seulement celles marquées sur la bague. Les autres caractéristiques sont digne d'un appareil professionnel que va tenter d'être le XM, un viseur interchangeable avec affichage des vitesses et du diaphragme y compris en mode automatique, verres de visées interchangeables,  relevage du miroir, sur-impression etc....Ce sera un succès en dépit de son prix, quelques 50 000 exemplaire seront assemblés. Mais la gamme optique de Minolta ne sera pas suffisamment vaste pour concurrencer les deux marques leader du marché pro, Canon et Nikon.
C'est la même année que sort l'énorme objectif à miroir le MC Macro Rokkor-QE 800mm f=8.


1973

Le Minolta SRT 303/ 102/ super
Après le modèle ultramoderne que constitue le XM, retour au source avec une évolution vers le haut du SRT 101 avec l'apparition d'une fenetre permettant de lire le diaphragme dans le viseur, la possibilité de faire des sur impressions et une griffe flash avec le contact central. Voila la quintessence des SRT qui apparait avec cette machine qui fera une grande carrière car sa production est estimée à plus de 500 000 exemplaires sur deux ans est à comparer aux 50 000 du XM sur 10 ans.

La gamme optique connait une grande expansion cette année là avec l'apparition du MC W.Rokkor SI 24mm f=2.8, du fameux MC Rokkor PG 50mm f=1.4 remplacant du 58mm 1.4, du MC Rokkor PF 50mm f=1.7, du MC Rokkor PF 50mm f=2, du MC Zoom Rokkor 80-200mm f=4.5, et du très gros MC Zoom Rokkor 100-500mm f=8. L'esthétique aussi change avec l'apparition d'un revêtement en caoutchouc sur les bagues de mise au point. Le marquage du diaphragme change pour être plus visible dans le viseur du nouveau SRT-303, même si les anciennes optiques sont parfaitement utilisables et même lisibles dans le petit périscope de visée.




La même année sortent les Minolta SRT MC et Minolta SRT SC, simples déclinaisons du SRT-100 et 101, destinés à des chaines de grand magasins des États Unis.
Le SRT MC est un SRT 100 avec une vitesse maximale d'un millième de seconde.

Parallèlement sortent sur le marché nord américain la gamme optique Celtic qui n'est autre que certains modèle classiques avec une esthétique différente et un traitement multicouche moins élaboré.



















1974

Le Minolta SRT 303 modèle b sort et malheureusement disparait le relevage du miroir. Aucune grande nouveauté dans la gamme optique mais un passage de toutes les anciennes MC dans le style moderne. C'est cette année là que commence la collaboration avec Leica, avec la fourniture pour la firme Allemande de diverses optiques macro et de plusieurs téléobjectifs.

1975

1975 est une année faste avec de nombreux modèles dont.

Le Minolta XE-1/XE-7/XE

La coopération avec Leica aboutit au Leica R3 et au Minolta XE-1. Ce qui différencie les deux appareils est le système de visée et le posemètre. Le XE-1 reprend le principe de l'obturateur électronique du XM (à défilement vertical cette fois) mais limité à 1/1000eme de seconde, son prisme devient fixe, et le relevage du miroir disparait.
La production dépassera les 500 000 exemplaires sur 3 ans, ce qui est vraiment beaucoup pour un appareil cher (mais bien moins que le Leica R3).


















Le Minolta SRT 100b/200
C'est un SRT-100 avec une vitesse maximale de 1/1000eme de seconde.
La production de ce modèle est inconnue, plus de 100 000 exemplaire est plus que probable ce qui finalement est un chiffre assez modeste pour un appareil d'entrée de gamme à prix cassé.






















Le Minolta SRT-101b/ SRT-201/ SR-101
C'est exactement un SRT-101 avec un contact sur la prise flash.
200 000 exemplaires sortirons des chaines de fabrication.

























Le Minolta SRT-303b/ SRT-202/ SR-505
C'est un SRT-303 qui perd le relevage du miroir, et la synchro flash FP, mais gagne une fenêtre avec un témoin de pellicule chargée et un logement arrière pour une jaquette de pellicule (mémo).
La production sera de plus ou moins 200 000 exemplaires.
Beaucoup d'amateurs considères que c'est e meilleur appareil réflexe de chez Minolta, en tout cas c'est le plus perfectionné des appareils entièrement mécaniques.

La gamme des optique s'élargit encore avec le MC Fish-Eye Rokkor 7.5mm f=4, la sortie du MC W.Rokkor 17mm f=4, le MC W.Rokkor 28mm f=2 ultra lumineux, et l'incroyable MC Zoom Rokkor 40-80mm f=2.8.












1976
Le Minolta XE-5/XEb
C'est une version allégée du XE-1 avec la disparition de la visibilité du diaphragme dans le viseur et celle de la capacité à faire de la surimpression.
Moins de 100 000 exemplaires seront produit.

























Le Minolta XM Motor/XK Motor/X-1 Motor

Voila un des appareil les plus rare de chez Minolta, moins de 1000 exemplaires en tout pour cet engin qui arrivera trop tard. Quatre ans pour sortir la version motorisée du XM, en plus un moteur fixe, alors que Nikon fabrique ses modèles depuis plus de 10 ans....
Bon sinon c'est un XM normal avec un nouveau prisme à double cellule silicium, une sorte de CLC ultra réactif.

Le Minolta XM Modèle b sort aussi, simple déclinaison des avancée du XM motor (prisme silicium) appliquée à la version non motorisée.

La même année sort le formidable MC W.Rokkor 20mm f=2.8, le SHIFT CA Rokkor 1:2.8 f=35mm à décentrement et VFC et deux télé objectifs, les MC APO Tele Rokkor 400mm f= 5.6 et MC APO Tele Rokkor 600mm f=6.3.






1977

Le Minolta XD-7/ XD-11/ XD Modèle a
La sortie des modèle compact de chez Pentax a été un électrochoc et Minolta refond complètement sa gamme. Le vaisseau amiral est le XD-7. Boitier compact motorisable, obturateur à lames métalliques à défilement vertical (limité à 1/1000eme de seconde mais synchro X au 1/125eme) cellule silicium, verre de visée ultra lumineux, double mode priorité vitesse et diaphragme (une première). Cet appareil servira de base à Leica pour concevoir les leica R4, R5 et R6, soit une coopération qui ira jusqu'au année 2000.
Ce sera un succès avec environ 600 000 exemplaires produits en un peu plus de 4 ans.















Le Minolta XG-2/XG-7/XG-E
cet appareil est le premier d'une longue série d'engin peu couteux mais perfectionnés. Le châssis est compact, motorisable, obturateur à rideaux textiles, la cellule au Cds est économique, l'affichage des vitesses est avec des diodes, le miroir est de grande taille, le dépoli comporte un télémètre à pan coupé et il existe un témoin très utile de pellicule chargée ou non.
La production de cet appareil de moyenne gamme du XG-2 sera de près d'un million d'exemplaires.
C'est le début de l'envahissement massif du polycarbonate dans les appareils photos. Le capot n'est pas en laiton chromé mais en plastique chromé par exemple.












Le Minolta SRT-100x/SRT-200
C'est une évolution du SRT-100b, avec l'acquisition d'un contact central dans la griffe porte flash, le remplacement du posemètre CLC par une simple cellule Cds à pondération centrale et un miroir plus grand. Certains ont encore la cellule CLC comme l'appareil présenté ici, cette cellule disparaitra au profit d'un modèle plus simple au cour de la production à partir de 1979.
Plus de 100 000 exemplaires seront produit.




















Le Minolta SRT101b /SRT-202-SR-101s modèle b Mise à jour cosmétique.

Le Minolta SRT-303b /SRT-202-SR-505 modèle b Mise à jour cosmétique.

Le Minolta SRT MC II sort, il est spécialement fabriquée pour le distributeur Sears & Roebuck (USA) et c'est une déclinaison du SRT 100. Il n'existe qu'en version chrome.




L'année 1977 verra le passage de la totalité des optiques vers la gamme MD. La seule vrai nouveauté une optique à miroir, le RF Rokkor 500mm f=8.


















Photo de Gervais Sauviat
1978

Le Minolta XD-7/XD-11/XD Modèle b :Mise à jour cosmétique.

Le Minolta XG-1
C'est une version plus simple du XG-2 avec un affichage plus simple, les vitesses inférieures à 1/30eme de seconde sont matérialisées par une seule diode.
Plus d'un million et demi d'exemplaires.
























Le Minolta XG-SE: C'est un XG-2 avec un verre de visée Acute-Matt ultra lumineux. 20 000 exemplaires


























Le Minolta SRT-100x/SRT-200 modèle b Mise à jour cosmétique.

Le Minolta SRT101b/SRT-202-SR-101s modèle c Mise à jour cosmétique.

L'année 1978 est une année faste pour les optiques. Le MD W.Rokkor 35mm f=1.8 ultra lumineux et compact contrairement à la version précédente, Le MD Rokkor 45mm f=2 très plat, L'ultra lumineux MD Rokkor 50mm f=1.2, le VariSoft Rokkor 85mm f=2.8 destiné au portrait et de nombreux zooms, le MD Zoom Rokkor 24-50mm f=4, le MD Zoom Rokkor 35-70mm f=3.5, le MD Zoom Rokkor 50-135mm f=3.5 et le MD Zoom Rokkor 75-200 f=4.5.

1979

Le Minolta XD-5
C'est une version simplifiée du XD-7, avec la perte de la visibilité du diaphragme dans le viseur. Au alentour de 150 000 exemplaires seront produit.

























Le Minolta XD-7/XD-11/XD Modèle c Mise à jour cosmétique.

Le Minolta XG-9/XG-S
C'est un XG-2 avec un verre de visée Acute-Matt et un testeur de profondeur de champs. Il possède aussi un périscope de vision du diaphragme dans le viseur. Malheureusement le posemètre est inactif en mode manuel, ce qui est absurde. Ce manque est peut-être un moyen de ne pas canibaliser le marché du XD-7 beaucoup plus couteux. 250 000 exemplaires seront produits.
Vous remarquerez au coin de l'appareil présenté, l'abrasion du chromage et l'apparition du plastique en dessous. C'est le prix pour la légèreté.





Le Minolta SRT-100x/SRT-200 modèle c Mise à jour cosmétique.

Le Minolta SRT101b/SRT-202-SR-101s modèle d Mise à jour cosmétique.


Les nouveautés optiques sont,le MD Rokkor 85mm f=2 destiné au portrait et qui signe le retrait de la version 1.7 beaucoup plus lourde et volumineuse, L'ultra lumineux MD Tele Rokkor 200mm f=2.8 et le remarquablement compact RF Rokkor 250mm f=5.6.

1980

Le Minolta XD-7/XD-11/XD Modèle d: Mise à jour cosmétique.

Le Minolta XD-S modèle a: C'est un XD-7 avec un correcteur dioptrique sur le viseur, malheureusement exclusivement destiné au marché Japonais.

Le Minolta X-7: C'est un XG-1 sans mode manuel, cet appareil entièrement automatique est une réponse au Pentax MV de l'année précédente.

Cette année là sortent deux optiques macro déjà connue sous le label Leica, les Bellows Micro Rokkor 12.5mm f=2 et Bellows Micro Rokkor 25mm f=2.5
1981
L'année 1981 inaugure le nouveau style de Minolta avec son logo dont le o représente un soleil, celui du drapeau Nippon.

Le Minolta XG-M/X-70
Si cet appareil inaugure le nouveau style de Minolta, il appartient en propre à la famille des XG. Sa cellule est au Cds, son châssis compact est motorisable par le nouveau et rapide moteur MD1, son verre est de type Acute-Matt, son obturateur est de type textile limité au 1/1000eme de seconde et il possède un testeur de profondeur de champs.
Un demi million d'exemplaires seront produits.
















Le Minolta XG-1n modèle a: C'est un XG-1 avec le nouveau logo.



























Le Minolta XG-A: C'est un XG-1 sans mode manuel. Donc un X-7 avec le nouveau Logo.

Le Minolta XD-7/XD-11/XD Modèle e Mise à jour cosmétique avec le nouveau logo.

Le Minolta XD-S modèle b:Mise à jour cosmétique du XD-7 destiné au Japon avec le nouveau logo.

Le Minolta X-700
Cet appareil au destin exceptionnel est un modèle haut de gamme de fabrication économique (meilleure méthode pour optimiser les bénéfices, grande force de Minolta).
Il reprend le châssis de la série XG, l'obturateur textile économique, l'excellent viseur lumineux du XG-M mais intègre un posemètre au silicium double. Un qui est dans le prisme et calcule l'exposition pendant la visée et un autre dans la chambre qui regarde le film et corrige l'exposition pendant l'ouverture du diaphragme. De plus la deuxième cellule est capable de piloter le flash (TTL au flash) comme sur le Minolta CL.
L'appareil gère le mode manuel, à priorité au diaphragme et nouveauté, un mode entièrement programmé. Il dispose encore d'un testeur de la profondeur de champs, d'une mémorisation de l'exposition, d'un correcteur d'exposition et d'un dos
amovible.
La gamme des accessoires va faire un bond énorme avec cet appareil, que ce soit les flashs TTL et leurs cordons, les dos dateurs ou programmables, les moteurs, les télécommandes etc....
Ces appareils seront livrés en noir sauf sur le marché Japonais ou des X700 chromés seront disponibles au cour de l'année 1981, avec l'absence de mémorisation d'exposition. Le X700 classique arrivera au Japon l'année suivante et sera baptisé X-700 New.
La production sera délocalisée en Chine au cours des années 1990 et cet appareil sera disponible au catalogue jusqu'en 1999. 2 300 000 exemplaires auront étés produit au cour d'une carrière qui aura durée presque 20 ans.

Les optiques nouvelles seront cette année là deux zooms, le
MD Zoom 24-35mm  f=3.5 et le  MD Zoom 45-150mm f=4.



























1982

Le Minolta XG-1n modèle b Mise à jour cosmétique avec le style du XG-M.



Le Minolta X-7 modèle b. Mise à jour cosmétique.

Une optique extraordinaire fait son apparition. Le
MD VFC 24mm f=2.8 doté du VFC, système de contrôle de la courbure de champs absolument exclusif. Le  MD Zoom 35-105mm f=3.5-4.5 fait aussi son apparition.



















1983

cette année là est une charnière, car c'est vers cette époque que Minolta va changer de stratégie dans les réflexes. La gamme classique ne bénéficiera plus des investissements et tous le savoir faire sera réorienté vers la future gamme AF (Minolta 7000 de 1985). ce sera la dernière année de nouveauté dans la gamme optique MD.

Le Minolta X-500/X-570
C'est une déclinaison plus économique du X-700. Il garde le châssis, le viseur, la TTL au flash mais perd le mode programme, ce qui n'est pas un mal ,le correcteur d'exposition et l'amortissement haut de gamme du miroir du X-700. Il gagne l'affichage simultané de la vitesse réelle et mesurée en mode manuel, ce qui est formidable. Pour conclure c'est peut-être l'appareil le plus abouti de cette gamme. Il sera construit à 350 000 exemplaires ce qui finalement est peu.













Le Minolta X-600
Voila la première tentative de Minolta pour atteindre la mise au point automatique. Le X-600 possède toutes les caractéristiques du X-500 sans le testeur de profondeur de champs et le diaphragme visible dans le viseur, le corps du futur X-300 et en plus l'assistance à la mise au point dans le viseur. Un réseau de capteurs semi transparents est répartit sur le miroir, l'optique est reconnue par l'appareil grâce à un nouvel ergot situé sur la semelle de l'objectif et une diode indique dans le viseur quand la mise au point est réalisée.
Le nombre produit est inconnu mais probablement très faible, car il a seulement été distribué au Japon.


Les nouveautés du coté des optiques sont exclusivement représentées par des zooms. Le MD Zoom 28-85mm f=3.5-4.5, le MD Zoom 35-70mm f=3.5 macro, le MD Zoom 35-135mm f=3.5-4.5, le très célèbre MD Zoom 70-210mm f=4, et le MD Zoom 100-300mm f=5.6.





1984

Le Minolta X-300/X370
Voila une déclinaison encore plus économique de la série X. Le X-300 possède le corps du X-600 sans l'assistance à la mise au point. Pas de testeur de profondeur de champs, pas de mode TTL au flash. Ce sera le réflexe le moins cher de la gamme et un énorme succès avec 3 500 000 exemplaires construits.

















1985

Le Minolta X-7A C'est un X-300 qui perd l'allumage de l'affichage grâce à la touche sensitive. Il sera contruit à 1 400 000 exemplaires.


























Photo de Gervais Sauviat
1990

Le Minolta X370s/X-370n
C'est un X-300 qui acquière un dos en plastique avec une fenêtre pour voir la cartouche du film inséré dans l'appareil. De plus le chromage disparait pour laisser apparaitre le plastique nu. La production est maintenant en Chine.
Le nombre produit est inconnue.
cet appareil est toujours fabriqué sous différents noms par l'entreprise Chinoise Seagull qui avait fait office de sous traitant à Minolta. Il possède le même mode d'exposition que le X500, soit la visibilité de la vitesse réelle et celle suggérée par le posemètre en mode manuel.















Le Minolta X-300s C'est un X-370 avec un nouveau capot arrondi. La production est inconnue mais probablement très élevée. cet appareil est toujours fabriqué sous différents noms par l'entreprise Chinoise Seagull qui avait fait office de sous traitant à Minolta. A l'origine cet appareil sortaient des usines Minolta de Malaisie jusqu'en 1995. Il possède le même mode d'exposition que le X500, soit la visibilité de la vitesse réelle et celle suggérée par le posemètre en mode manuel.



















Le Minolta X-9 est extrêmement proche du X-300s, mais avec un testeur de la profondeur de champs, le diaphragme visible dans le viseur, le mode d'exposition en manuel du X500, la mémorisation d'exposition et un verre Acute Mat à pan coupé en diagonale,ce qui en fait un modèle très désirable et aussi un aboutissement de la gamme des appareils non AF de chez Minolta. Il sera produit en Malaisie.






















1991

Coté optique sort trois zooms que les spécialistes de la marque pensent être de fabrication non japonaise (Coréenne ou Chinoise), le  MD Zoom 28-70mm f=3.5-4.8, le MD Zoom 70-210mm f=4.5-5.6 et le MD Zoom 70-300mm f= 4.5-5.8.